Interview – Annaig Boisard découvre le métier d’entraîneur

Annaig Boisard joueuse au centre de formation depuis septembre 2018 fait partie de l’effectif professionnel et est également joueuse en Élite au poste de libéro. Annaig a intégré en septembre 2018 la formation BPJEPS APT (activité physique pour tous) avec le Campus Sport Bretagne pour devenir préparatrice physique. En parallèle de sa formation elle entraîne les jeunes licenciés à la salle de la Tourelle.

1) Comment se passe les entraînements à la Tourelle ?
Les entraînements à la Tourelle se passent bien. J’entraîne les M15 filles 2 fois par semaine, le mercredi de 17h à 18h30 et le vendredi de 18h30 à 20h lorsque l’élite joue à domicile car sinon je suis en déplacement et je ne peux pas faire l’entraînement du vendredi (que Monir prend donc en charge). S’ajoute aussi l’option volley du collège le jeudi après midi de 15h30 à 17h où j’accompagne Monir et aussi les matchs le week-end lorsque je suis disponible pour coacher.

 

2) Est-ce-que ta formation BPJEPS  (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du sport) te sert pour entraîner les jeunes licenciés ?
Oui ma formation me sert beaucoup. On travaille notamment sur la manière d’encadrer différents publics mais aussi la manière de créer une séance et de l’adapter en fonction du public rencontré.

 

3) Les jeunes sont t’ils toujours à l’écoute de tes demandes / conseils ? 
Cette année j’ai la chance d’avoir un beau collectif de M15 filles qui sont très sympas et très dynamiques. Elles sont très à l’écoute et très motivées.

 

4) Est-ce-que faire partie de l’effectif professionnel t’aide à gérer les entraînements ?
Je pense oui. Même si le niveau est très très différent bien sûr entre les jeunes et l’effectif pro, les entraînements avec l’effectif pro peuvent parfois me donner des idées. 

 

5) Quel est un entraînement type à la Tourelle ?
Par exemple le mercredi, les jeunes arrivent, montent les terrains, prennent les balles et jouent le temps que l’entraînement commence. Après Monir et moi rassemblons chacun notre effectif. Pour ma part on commence toujours à parler des matchs du week-end si il y en a, pour savoir qui est là où non. Après l’entraînement commence. Je fais une petite situation d’échauffement sur le thème de la séance du jour, ensuite 2 ou 3 exercices (le temps passe très vite) puis pour finir de l’opposition à chaque fin d’entraînement avec aussi du service.

 

6) Qu’est ce qui te plaît le plus en tant qu’entraineur ?
Ce qui me plaît le plus c’est de voir la progression des joueuses et leur évolution. 

 

7) Quelle est pour toi la différence entre joueur et entraîneur ?
Je ne saurais pas dire quelle est la différence entre joueur et entraîneur, il y en a tellement ! Mais je trouve ça intéressant de passer de l’un à l’autre dans une semaine. Je n’avais jamais eu une équipe à entraîner comme cela sur une année entière et je me suis rendu compte que le travail de l’entraîneur n’est pas quelque chose de simple du tout, il y a toujours quelque chose à faire ou à penser comme préparer les séances ou les matchs du week-end.

 

8) Est ce que ça te plait de transmettre ton savoir-faire ?
J’adore. Transmettre tout ce que j’ai appris depuis que j’ai commencé le volley est la chose qui me plaît le plus. J’adore leur donner des conseils et même venir les corriger. Je pense que c’est quelque chose que l’on apprécie lorsque l’on est jeune, qu’on vienne nous voir afin d’avoir des conseils pour progresser et réussir au plus vite.

 

9) As-tu des modèles d’entraîneur qui t’inspires ? Qui te motives ?
Non, je n’ai pas forcément de modèle d’entraîneur. Chaque entraîneur à sa façon d’entraîner et sa façon de faire. On va dire que l’un des entraîneurs qui m’avait marqué le plus était Gildas Tanguy, mon coach durant mes 2 années de CRE (équipe régionale) avec qui j’ai beaucoup progressé et beaucoup appris.

 

10) Est-ce difficile d’allier les entraînements en tant que joueuse professionnelle et les matchs, les entraînements à la Tourelle et les études ?
Oui c’est assez compliqué d’allier tout ça. J’ai des semaines très chargées et je suis toujours en train de courir à droite à gauche entre les cours en début de semaine, les entraînements ou la musculation avec l’effectif professionnel qui sont en milieu de journée puis les entraînements du soir et à cela s’ajoutent les entraînements des jeunes le mercredi, jeudi et vendredi puis les matchs avec l’élite, la N2 et les M15 filles lorsque je peux le week-end !

 

11) Arrives tu à trouver des moments pour toi ?
Vous devez vous douter que je n’ai pas vraiment de moments pour moi mais ce n’est pas grave, je fais ce que j’aime.

 

12) Te vois tu un jour devenir entraîneur professionnel ?
Pourquoi pas ! Je n’ai jamais pensé à ça, mais on ne sait jamais. Je veux d’abord jouer le plus longtemps possible.

 

13) A-t-il été difficile de quitter ta famille pour rejoindre Quimper ?
Au tout début ça a été difficile les premiers jours mais je me suis très vite habituée à Quimper et puis ma famille n’est pas très loin, seulement 1h50 donc ça va! Et mes parents viennent souvent voir les matchs donc c’est comme si je ne les quittais jamais ahah.

 

14) Avait-tu des connaissances familiales ou amicales avant de venir sur Quimper ou c’était la découverte ?
 Oui je connaissais plusieurs joueuses ! Je pense que cela m’a beaucoup aidé parce que je ne tombais pas directement dans l’inconnu et l’intégration au groupe était plus facile.

 

15) Comment vois tu ton avenir ? Tes perspectives sportives ?
Pour le moment, j’aimerai jouer le plus longtemps possible au volley et devenir professionnelle si possible. Côté entraîneur, pourquoi pas passer des qualifications d’entraîneur et continuer d’entraîner par la suite. 
 

One comment on “Interview – Annaig Boisard découvre le métier d’entraîneur

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *